« Nous ne sommes pas tous égaux devant la maladie, et c’est une grande injustice. »

Nous ne sommes pas tous égaux devant la maladie, et c’est une grande injustice. Pour nous qui avons la chance de vivre dans un pays comme la France, de bénéficier d’infrastructures médicales à la pointe de la technologie, d’un personnel soignant de très grande qualité, des meilleurs traitements, et de soins quasi-gratuits, comment pouvons-nous continuer à vivre dans notre petit confort quotidien, en restant passifs, pendant que tant d’êtres humains meurent par manque de soins médicaux appropriés ? Nous ne nous rendons pas compte de la chance que nous avons…

La cancérologie féminine, principal champ d’action

Pourquoi la cancérologie féminine ? : Parce que la créatrice de l’association a elle-même été soignée pour cette pathologie, contre laquelle elle se bat depuis des années, et qu’elle a appris à bien connaître. Elle a donc pu constater les manques criants dans ce domaine au Cambodge. C’est avec le chirurgien qui l’a opérée, le Dr Didier Bourgeois, de la clinique Hartmann à Neuilly, qu’elle a décidé de mettre en place avec lui toute la chaîne de compétences pour permettre aux femmes cambodgiennes d’être mieux soignées

Equipement des hôpitaux et laboratoires, formation a la maintenance des appareils.

Mise en place de réunions pluridisciplinaires et de ponts médicaux

Formation pratique de médecins et internes sur place en salle d’opération

EQUIPEMENT DES HOPITAUX

« Il ne s’agit pas juste d’envoyer des machines dans les hôpitaux, il faut s’assurer que les techniciens soient capables de les installer et les maintenir, puis les médecins de s’en servir ! »

Nous récupérons du matériel dans des cliniques française à la pointe de la technologie, qui se séparent d’un matériel en très bon état afin d’acquérir un matériel plus performant. Ce matériel est acheminé jusqu’au Cambodge où il est installé dans les hôpitaux.

Nous avons ainsi fait acheminer mammographes, développeuses de mammographies, matériel de laboratoire…Mais l’envoi de matériel médical doit se faire de façon réfléchie : Il faut s’assurer que des techniciens sur place soient capables de prendre en charge les réparations du matériel apporté ou envoyé, et sinon il faut les former. Il faut éviter de fournir du matériel qui à la première panne sera mis au rebut, et finira par rouiller dans un coin, venant augmenter la masse des déchets difficilement recyclables et surtout dans un pays où aucun processus de recyclage n’a été mis en place…

Dans nos précédentes missions nous avons déjà passé beaucoup de temps à former du personnel à la maintenance de matériel envoyé par toutes sortes d’associations qui, certainement animées d’un louable zèle, n’ont cependant pas été jusqu’au bout de ce que devrait toujours être une démarche de don de matériel : s’assurer qu’il y a du personnel sur place pour en assurer la maintenance; et j’irai même jusqu’à dire : s’assurer que les professionnels de santé à qui ils sont destinés savent s’en servir ! Là aussi il peut y avoir des besoin en formation Nous ne repartons pas sans que des techniciens de l’hôpital aient été formés à la maintenance des appareils que nous envoyons ou apportons.

« Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite. »

-HENRI FORD-

Réunions pluridisciplinaires et de ponts médicaux

Un travail d'équipe pour une meilleure prise en charge.

La RCP, ou réunion de concertation pluridisciplinaire, est une rencontre, à intervalles réguliers, entre différents spécialistes afin de discuter les dossiers de patients présentant une maladie donnée, et valider collégialement les traitements nécessaires.

Avant notre arrivée, les médecins n’avaient pas cette notion d’interconnexion entre les différentes disciplines.

Chacun travaillait dans sa spécialité sans qu’il y ait de concertation entre les différents médecins. Nous leur avons fait découvrir tout l’intérêt de cette transversalité, toute la richesse des échanges entre médecins pratiquant des spécialités différentes mais complémentaires, et tout le bénéfice que les patients pouvaient en retirer, le regroupement de ces compétences permettant d’affiner les analyses et de prendre la meilleure décision en fonction de l’état de la science.

Les ponts médicaux : pour un suivi optimal et une amélioration constante des procédés mis en place.

Nous souhaitons établir des ponts entre médecins français et médecins cambodgiens, afin que ces derniers puissent demander un double avis, et être au courant de toutes les dernières techniques, méthodes, découvertes, et soient ainsi au fait de la con-naissance dans leur spécialité. Effectivement, faute de moyens, les médecins cambodgiens ne participent que rarement aux colloques internationaux auxquels nos médecins ont l’habitude d’assister.

Aujourd’hui, les réunions pluridisciplinaires ont commencé à se généraliser dans quelques hôpitaux, et nous continuons à tisser ces liens de compétences entre médecins.

Formation pratique de médecins et internes sur place en salle d’opération

Les médecins chirurgiens participant à nos missions partent opérer au Cambodge afin de transmettre aux chirurgiens locaux toutes les techniques et les pratiques les plus récentes, issues non seulement de leur expérience personnelle, mais aussi de toutes les informations collectées au cours des divers colloques auxquels ils participent régulièrement. Cela permet d’améliorer au fil de l’eau les connaissances et les pratiques des médecins cambodgiens.

Nous nous sommes donnés comme mission principale la cancérologie féminine, mais il nous arrive d’organiser également des missions dans d’autres spécialités. Ces formations pratiques sont aussi l’occasion d’équiper l’hôpital du matériel manquant afin qu’ils aient les bons outils pour opérer.

En outre, en objectif secondaire, nous avons aussi souhaité porter également notre action sur quelques foyers d’enfants, aussi bien sur un plan médical que sur le plan des infrastructures sanitaires, des moyens d’autonomie, et des débouchés leur permettant de se construire un avenir. C’est d’ailleurs ainsi que nous avons pu détecter des pathologies extrêmement graves ou rares, chez des enfants que nous avons pu ainsi traiter et sauver. (voir pour exemple l’émouvante histoire d’Archun)

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